« Au théâtre il faut savoir réentendre le langage humain comme l’entendent les roseaux, les insectes, les oiseaux, les enfants non parlants et les animaux endormis. » 

Valère Novarina, Le Théâtre des paroles   

Dans un grand nid-cabane ajouré, deux chercheuses-explorateuses accueillent le public. L’oiseau qu’elles observaient, pour peut être un jour comprendre sa langue, a subitement disparu… Il leur faut partir sur sa piste à travers la forêt.

Que signifient les traces mystérieuses qu’il laisse à son passage ?

 Est-il en train d’écrire un poème avec ses pattes?

À partir d’images animées et de jeux d’ombres, en dialogue avec la voix et le chant, le cocon tamisé où public et interprètes se tiennent tout proche, s’ouvrira peu à peu sur le monde et deviendra l’écrin d’un voyage inattendu, à l’écoute de la bruissante poésie du vivant.

Conception, écriture et jeu : Awena Burgess et Marie Girardin

Direction de jeu : Sylvain Blanchard

Regard dramaturgique : Camille Trouvé

Scénographie : Brice Berthoud assisté de Lune Dominguez

Image et ombre : Jonas Coutancier, Marie Girardin et Amélie Madeline

Musique et chant : Awena Burgess et Daniel Mizrahi

Accessoires sonores : Benoît Poulain

Costumes : Séverine Thiébault

Lumière : Louis De Pasquale

Construction du nid : Thomas Longhi et Pierre Pinson de Cahute

Création textile et accessoires : Lune Dominguez assistée de Jade Bourdeaux, Paula Fréson, Mathilde Nourrisson et Marta Perreira

Régie de tournée : Marina Cousseau en alternance avec Teddy Bonnet

Régie générale : Marina Cousseau 

Avec la précieuse collaboration de Marie-Pascale Dubé,
David Lacomblez, Martina Rodriguez

Une production déléguée du CDN Normandie – Rouen – Les Anges au Plafond.

Avec le soutien de la compagnie Les Anges au Plafond dans le cadre du dispositif « Sous l’aile des Anges ».

Coproduction Le Grand Bleu – Scène Conventionnée d’Intérêt National – Art, Enfance et Jeunesse à Lille, Cie LesAnges au Plafond, la maison Folie Moulins – Ville de Lille.Avec le soutien de la salle Allende – Ville de Mons, La Ferme d’en Haut – Villeneuve d’Ascq, Théâtre Halle Roublot – Fontenay-sous-bois, Le Nautilys – Comines, Le Pavillon – Romainville, Théâtre du Temple – Bruay-la-Buissière, Cahute Eco-habitat mobile.

TTTT Télérama

Françoise Sabatier Morel

Dans une merveilleuse installation tout en transparence le public assiste à une aventure joyeuses ponctuée de rencontres soudaines ou improbables.(…) Chaque séquence invite les enfants comme les adultes à participer par leur présence à l’exploration d’un monde bruissant et mystérieux, au plaisir de l’invention d’un langage. 

Paris Mômes

Maïa Bouteillet

Bien à l’abri dans une petite yourte douillette, on découvre le langage de deux faiseuses de poésie. Le langage de ces oiselles-là est de plusieurs natures : musique, chant, images dessinées, théâtre d’ombres, masques, objets… Elles sont poétesses, « explorateuses » comme elles disent, joyeusement inventeuses et sûrement un peu magiciennes, à l’écoute des plus petits signes et traces délicates. Le langage, quand il advient dans la bouche du petit enfant est un champ d’exploration sans fin, comme la poésie et c’est bien ainsi qu’ Awena Burgess et Marie Girardin nous embarquent à leur suite pour lever quelques jolis lièvres. Tout est juste, tout est sensible et doux : les voix, leurs belles présences, la façon dont elles nous invitent dans leur imaginaire, nous qui sommes installés côte à côte sur des petits bancs. Dans la matière de l’espace blanc qui nous enrobe on reconnaît la patte des Anges au Plafond, compagnie de marionnettes chez qui la musicienne Awena Burgess et la comédienne Marie Girardin ont fait leurs premières armes avant de créer ensemble Maw Maw, concert trans-aquatique et de fonder le Collectif du même nom. Ce lieu très inspiré art brut est comme un nid qui nous protège des tempêtes mais reste ouvert à l’inconnu, à ce qui arrive par surprise, surface de projection de petites échappées visuelles autant qu’abri, espace mental. Echo à la langue des oiseau, la musique nous transporte dans des sonorités d’ailleurs. Les deux artistes nous convient à un pistage poétique de notre lien au sauvage, elles se transforment et nous avec. On pourrait les suivre longtemps.